WINNIE PRIDE LEWIS ઈ «In my eyes, everythings is sexy. »

Elle se nomme Winnie Pride. Le « Winnie » on s’en fou complètement, le second, moins. Pride est un mot anglais signifiant « Vanité, orgueil ». Pride est un mot lui allant bien au teint. Pride est un mot résumant toute sa vie. Pas qu’elle soit hautaine, oh non, elle s’aime juste beaucoup. Elle se sait belle, elle se sait intelligente et elle s’aime pour ça. Son visage, ses yeux, sa bouche, ses pommettes, elle les aime. Son corps, sa poitrine, ses doigts tout fins, elle les aime. C’est une attitude étrange n’est-ce pas ? Mais l’humiliation, qu’elle a subit petite, la rend ainsi. Elle ne peut pas ne pas être belle, ne pas être bien coiffé ou tout simplement pas bien habillé. C’est strictement impossible. Sinon Winnie n’est pas une gosse de riche dite « normale ». Elle n’a absolument rien à voir avec ses personnes totalement superficielles et prétentieuses. Par ailleurs elle hait ces personnes là, disant qu’ils se prétendent supérieurs a tout le monde alors qu’ils ne sont rien d’autre que « des chewing gum » collés sous sa chaussure. C’est vrai que son raisonnement laisse paraitre qu’elle peut se penser plus haute, ce qui n’est pas logique si on la suit. D’ailleurs, c’est son principal défaut : l’illogisme. C’est une jeune fille plutôt aidante envers les personnes maltraitées. Elle ira même jusqu’à les défendre, pour montrer la bonté de son âme. Pour ce elle est plutôt détestée des filles et fils à papa, ce qui lui va très bien. C’est fou comme elle les hait, personne ne saurait l’imaginer. La demoiselle est dépendante des personnes autour d’elle, elle ne sait rien faire seule –comme la plupart des gosses riches. Elle a besoin que quelqu’un s’occupe de ranger sa chambre, son placard à chaussure puis à vêtement, qu’on lui fasse à manger, et il faut que ce soit de qualité sinon elle ne mange pas. C’est néanmoins une personne aimable qui, dès qu’elle se montre trop méchante avec ses domestiques, s’excuse en écrivant des lettres d’environ trois pages –et ce, avec tout le monde. Sinon, elle est très peu réservée. On peut dire qu’elle est extravertie, parlant et rigolant avec tout le monde. Suffit d’être sympa et on devient son ami. Sinon Winnie adore rire, sa joie de vivre est évidente. Elle passe son temps à sourire et à rire, elle aime les gens qui la font rire. De plus elle est très câline et pendant ses crises de rire, elle enlace la personne devant elle. C’est assez étrange quand on ne la connait pas mais on s’y fait vite. Notre demoiselle est, à part cajoleuse, super fidèle, loyale, franche mais ca ne l’empêche pas d’avoir pleins de secret. C’est aussi une grande manipulatrice et un assassin, qui sait caresser dans le sens du poil. Il ne faut jamais oublier que quand Miss Lewis veut quelque chose, elle est déterminée à l’avoir et, bien sur, à la fin elle l’a. Et sans caprice en plus. C’est vraiment une reine de la manipulation. En fait, elle s’exerce beaucoup en boite ou pendant les galas auxquels est conviée sa mère –elle est toujours invitée malgré qu’elle n’y aille pas. Là-bas, elle prend du bon temps comme boire du vin rouge/blanc et du rosé provenant de France. Elle adore, elle trouve ces liquides très raffinés. C’est « l’alcool classe » comme elle dit ou bien « Seules les personnes classes peuvent boire ce genre d’alcool, les autres devront se contenter des plantes de nos terres ». La demoiselle est un assassin qui a beaucoup besoin de s’entraîner, pratiquement tous les jours. Peu de personne savent sa condition de tueuse et il vaut mieux pour elles qu’elles se taisent. Winnie a un gros défaut, pire que tous les autres qu’elle accumule. Elle est sadique et couronne tout ça par des insultes très fréquentes lors de ces moments de sadisme aigus. Elle déteste que les personnes l’appellent « Barbie », mais elle est fière de son statut de Miss-Vanité. Elle s’aime, elle ne le cache pas. Narcissique direz-vous, c’est bien ça. Elle aime pas les licornes aussi et les choses trop « fifilles ». Les assassinats sont pas pour les gamines pures et innocentes. Elle adore la marque terrienne « Playboy » et n’arrête pas d’en demander à sa mère. Même qu’elle a le coussin Lapin Playboy ! Puis, celle qu’elle aime le plus, c’est bien Dawn, sa compagne d’âme donc le mental est quasiment semblable au sien. Après ce sont ces deux meilleurs amis avec qui elle ne manque pas de faire la fête –et de façon assez sexy, avec beaucoup d’alcool et de drogues terriennes.

Je n’ai jamais compris. Je n’ai jamais compris pourquoi mon père est parti aider les terriens dans l’une de leur guerre. Il est parti, laissant une simple lettre sur la table de notre manoir. Il est parti, nous laissant derrière lui. La seule chose qui nous est revenue est une simple lettre, encore. Deux plaques où son nom est gravé et une lettre aillant été mouiller par des larmes maintenant secs. Je n’ai jamais compris ce père qui aimait l’aventure, le risque. Je n’avais que trois ans quand la lettre nous est parvenue. Elle datait de trois mois. Elle datait de loin. Toute la famille a failli mourir sous les pleurs incessants. Je ne connaissais pas mon père, je ne sais pas comment il était et, à vrai dire, je m’en fou. Il a affaibli ma mère lors de sa mort et je le déteste pour ça. Elle a failli mourir à cause de lui mais Martha, la bonne Martha l’a sauvé. Martha, qui est-ce ? C’est notre servante. Elle est douce, affectueuse. Elle m’a énormément donné lorsque ma mère était en train de mourir. Je l’aime beaucoup. Lorsque j’étais petite, elle venait me chercher à l’école. Lorsque je pleurais à cause des autres enfants et de leur moquerie incessante, elle me consolait. Elle était là pour ne pas inquiéter maman. Mais un jour, j’étais encore petite, je suis allée voir ma mère.

WINNIE « Maman ? Il est où mon papa ? »
ELEANORE « Je … Et bien … Je … Il est … »
WINNIE « Les gens, à l’école, y disent que si j’ai pas de papa et bah je suis pas une vraie petite fille. Alors il est où mon papa ? »
ELEANORE « Ne les écoute pas Winnie. Eux, parce qu’ils ont un papa, ils sont bêtes. Alors ne les écoute pas du tout, sinon tu vas te perdre. »

Juste après, elle a eu un sourire triste. Très triste, comme je ne l’avais jamais vu. J’ai compris que tout était à cause de lui. Que si elle pleurait, c’était par sa faute. Je me rappelle de ce moment. Je me suis sentie si mal d’avoir embêté cette si majestueuse femme que je me suis enfuie en pleurant. Je suis allée voir Martha. Elle m’a consolé comme à son habitude. Je me suis haï, moi-même, pendant un très long moment après ces questions.

J’ai continué de grandir. Loin de ma mère, sans petits frères et petites sœurs. Enfin si, j’avais toujours ce petit blond avec moi. Lewis il se nomme. Je trouvais bizarre que son prénom soit comme mon nom de famille mais pourtant je l’aimais bien. Avec la disparition de mon père et les moqueries des autres, il a été un refuge. Un refuge physique … Il a beaucoup souffert … La mort de l’être aimé par ma maman a développé, chez moi, une espèce de sadisme. J’ai beaucoup fait de mal à Lewis lors de mes colères noires mais, parce qu’il y a toujours un mais, je lui écrivais beaucoup de lettres. Qu’il doit garder pour lui, s’il ne veut pas passer de mauvais quart d’heure. C’est des lettres plutôt étranges voir ‘gnangnan’. Elles font peine à voir et s’il vient à les montrer à quelqu’un et bien, il détruit toute ma nouvelle réputation. Oui, parce que, maintenant je suis populaire. J’ai fait taire toutes les petites p*tasses qui m’ont détruit mon enfance. Elles doivent reposer dans un petit cercueil maintenant, bouffées par les vermines, bouffées par leurs copines. Je les ai tuées, oui. Un vrai chef d’œuvre d’ailleurs. Personne n’a su que c’était moi sauf Lewis, que j’ai bien mis au courant. Personne ne sait, aussi, que j’ai pris des cours de tueuse professionnelle sauf Lewis. Je mise tout sur lui car je le connais depuis longtemps, je pris pour qu’il ne me dénonce pas mais je pense qu’il a trop peur. Moi, j’ai juste peur qu’il craque sous la pression et qu’il ne fasse quelque chose d’irrémédiable. Ce serait bête, je pense.

Après la mort des mes ennemies, alors que je venais d’avoir près de quatorze ans, il s’est passé beaucoup d’évènement. Je suis rentrée au lycée, je suis devenue populaire par mes vêtements, mes conseils, ma beauté et je n’ai plus douté de moi. J’ai appris à m’aimer et les autres me vénèrent. Je suis pratiquement une déesse. Pratiquement. Je l’ai été au bout d’un moment. J’avais le plus beau garçon à mes pieds. Il était gentil, il était intelligent, il était beau. On était amoureux l’un de l’autre. C’est mignon, n’est-ce pas ? Je l’ai aimé longtemps, très longtemps. J’ai rencontré mes meilleurs amis grâce à lui, j’ai découvert ma passion pour la Terre grâce à lui, j’ai vu mon affilié grâce à lui. J’ai eu ma première fois avec lui. C’était parfait. Tout était parfait. Je vivais dans le meilleur des mondes possibles. J’étais heureuse. Seulement, toutes bonnes choses à une fin et lui aussi. Il est mort et nous avons tous failli mourir. Il nous a protégés en nous lançant un sort pour nous faire croire que l’on était mort. Mais ces satanés vampires en ont décidés autrement, ils nous ont piqué de notre sang. C’est pour ça que nous sommes des elfes, des démons, des anges mordus. Nous sommes des mordus. A cause de ces satanés vampires. Mais j’ai découvert mes dons grâce à cette transformation. Et oui, je ne les connaissais pas avant mais on peut pas m’en blâmer, hein.

Enfin. Après la « tragédie », je suis restée très longtemps cloitrée chez moi. J’ai beaucoup pleuré, je me suis beaucoup affaiblie. Martha a veillé sur moi pendant un bon moment mais il a fallu qu’elle parte et c’est là qu’Alina, ma meilleure amie, a débarquée. Elle était énervée. Je me rappelle, sa colère m’avait fait peur. Elle m’a littéralement sorti de mon lit et nous sommes allées dans une soirée où ma mère était invitée. Nous avons beaucoup bu et nous avons pris beaucoup de drogues terriennes. Après nous avons recommencés, encore et encore et encore. Jusqu’à nos « 18 ans ». Maintenant nous avons un appartement, je paye les impôts mais Alina s’occupe de tout. Nous avons, bien sûr, une servante. Je suis trop dépendante pour m’en passer. Puis maintenant, on vit. J’essaye d’oublier mais c’est dur. Très dur. Oublier son copain mort est une chose horrible. Mais je peux y arriver, je le sais.